La communication responsable

Vous avez dit communication responsable ?


Comment mesurer l’impact environnemental et social d’une campagne de communication, comment connaître les bonnes pratiques en matière digital avec le prisme du numérique responsable, comment éviter l’écueil du greenwashing ?

Pour accompagner ses clients dans ces défis grandissants, Hodos a eu le plaisir de participer il y a quelques jours à un atelier sur la communication responsable.

Quels enseignements clés en sont-ils ressortis ?

« La communication responsable est une communication juste et proportionnée. » Cette phrase est certainement la clé de voute de la communication dite ‘responsable’. Comment mesurer cette justesse et cette proportionnalité, deux concepts qui peuvent paraître subjectifs ? Selon l’ADEME, « La communication responsable correspond (…) à une communication plus sensible aux enjeux écologiques, davantage à l’écoute du Vivant. Une communication qui s’interroge autant sur le fond que sur la forme des messages, (…). »

La communication responsable repose donc sur deux piliers fondamentaux : porter des messages responsablessur des canaux de communication proportionnés aux objectifs de communication de la campagne en question.

Le fond : les messages portés

Les annonceurs ont une responsabilité indéniable quant au contenu de leurs messages. Pour être qualifiée de responsable, la communication doit respecter plusieurs principes :

  1. L’honnêteté : Les informations fournies doivent être véridiques et complètes, sans omettre des éléments importants qui pourraient induire le public en erreur. Cela inclut la sincérité du ton, en évitant les fausses promesses et les exagérations.

  2. Le respect : Il est essentiel d’éviter toute forme de discrimination ou de stéréotype, et de promouvoir des comportements responsables, durables et inclusifs.

La forme : les canaux de communication

« La communication responsable n’est pas un objet ni une fin en soi, c’est un processus systémique. Elle ne sera véritablement efficace que si elle s'intègre en amont et pose dès le début la question de la pertinence de l'action. » selon l’ADEME. En ce sens, il est crucial de considérer plusieurs aspects fondamentaux.

  1. Impact environnemental : La communication responsable s’applique autant aux messages qu'aux canaux de diffusion, y compris le numérique. Rappelons que selon l’ADEME, le numérique représente 4% des émissions de GES. La sobriété doit donc s’appliquer aussi bien au contenu éditorial qu’aux canaux de diffusion choisis

  2. Cohérence : utiliser les canaux de communication appropriés aux objectifs de la campagne. Privilégier la qualité à la quantité en utilisant uniquement les moyens nécessaires.

  3. Éthique et conformité légale : Le respect des lois, y compris celles relatives à la protection des données personnelles et aux droits d’auteur, est essentiel.

La communication responsable doit être omniprésente dans l’ensemble des communications des organisations. Hodos s'engage dans une démarche d'amélioration continue, ses consultants étant pleinement conscients de leur rôle dans cet effort de responsabilité.


Crédit photo : Kira VYGRIVACH

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